Présentation

Le ciblage sélectif d’un type de cellules parmi un ensemble extrêmement diversifié de cellules est un enjeu majeur pour le développement de nanosystèmes intelligents de délivrance de médicaments. Des approches multivalentes se basant sur la fonctionnalisation du nanovecteur par un grand nombre de ligands présentant une faible affinité pour un récepteur spécifique ont été rapportées dans la littérature. Celles-ci permettent de ne cibler que les cellules exprimant ce récepteur au-dessus d’une certaine concentration membranaire. Néanmoins, cette approche n’apporte toujours pas l’assurance de n’affecter que les cellules ciblées.

Notre projet porte sur le développement d’une approche multivalente permettant de ne viser que des cellules exprimant une combinaison de différents récepteurs à leur surface, diminuant ainsi la probabilité d’une reconnaissance non-désirée. Cette stratégie sera éprouvée à l’aide de modèles numériques ainsi qu’expérimentalement à l’aide de systèmes modèles dans lesquels des nanoparticules d’or fonctionnalisées par des brins d’ADN serviront de vecteurs et des liposomes, fonctionnalisés par des brins partiellement complémentaires, de cibles.

Nous démontrerons ensuite l’intérêt biologique majeur de cette approche en ciblant in vitro une lignée pathogène d’E. coli a l’aide de nanoparticules fonctionnalisées par des aptamères spécifiques à cette souche bactérienne.

Promoteurs

  • Gilles Bruylants, École polytechnique, et Bortolo Mognetti, Faculté des Sciences, ULB
  • Pietro Cicuta et Lorenzo Di Michele, Cavendish Laboratory, Université de Cambridge

Le Dr Roberta Lanfranco a été engagée sur ce projet à l’ULB grâce au financement de la Fondation.