Présentation

Les zones de subduction, limites de plaques convergentes, sont les zones tectoniques et volcaniques les plus actives sur Terre, et dû à la circulation des fluides qui s’y déroulent, forment la croûte continentale et des gisements importants. Les zones de subduction sont le site d’échange chimique majeur entre la surface terrestre et l’intérieur profond de la planète, car les fluides relâchés par la plaque qui subducte, le « slab », sont transférés dans le coin du manteau sus-jacent. Or, l’origine, la composition, les conditions redox et les taux d’échange des fluides restent mal connus.

Grâce à une collaboration fructueuse entre l’Université de Cambridge et l’ULB, ce projet vise à lever ces inconnues, par la combinaison d’analyses de pointe (e.g. des isotopes du Fe et Zn, des états d’oxydation du Fe et S) sur une collection unique d’échantillons (les roches mantelliques à serpentine de la marge convergente actuelle des Mariannes (expédition 366 IODP) et fossile de Sanbagawa – Japon).

Promoteurs

  • Nadine Mattielli, Faculté des Sciences, ULB
  • Helen Williams, Department of Earth Sciences, Université de Cambridge