Maria Chiara Vinciguerra, doctorante en Politique et relations internationales à l’Université de Cambridge et actuellement boursière de la Fondation à l’ULB, est parmi les auteurs de l’ouvrage A research agenda for studies of corruption, dirigé par Alina Mungiu-Pippidi et Paul M. Heywood (Edward Elgar Publishing 2020). Elle y signe, avec Michele Bocchiola et Emanuela Ceva, le chapitre « Heroes or villains? A legislative, ethical and policy assessment of whistleblowing ».

Présentation

Dans ce chapitre, les auteurs donnent un aperçu – d’un point de vue théorique et empirique – du rôle des lanceurs d’alerte dans la lutte contre la corruption. Dans la première partie, ils illustrent les stratégies visant à justifier le lancement d’alerte, en combinant des analyses éthiques et juridiques. Ils introduisent ensuite deux conceptions du lancement d’alerte dans le débat contemporain sur l’éthique publique : le lancement d’alerte comme dernier recours contre les méfaits organisationnels, ou comme meilleure pratique, au sein d’une organisation, face à l’obligation de rendre des comptes. Dans la deuxième partie du chapitre, ils exposent les politiques et les pratiques juridiques actuelles concernant le lancement d’alertes et évaluent leur impact dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance. Ils montrent comment les conceptions générales présentées dans la première partie sont à la base des politiques et des lois actuelles en matière de lancement d’alerte. Pour conclure, ils indiquent quelques possibles pistes de recherche dans le champ des études sur la corruption et sur le lancement d’alerte.

Maria Chiara poursuit ses recherches sur le thème « Réponses politiques de l’UE à la crise migratoire : le programme de relocalisation des réfugiés » auprès de la Prof. Ramona Coman (Institut d’Études européennes).